vendredi 27 août 2010

Entretien de Sophie Di Ricci avec Babelio.

Moi comme les chiens a été inspiré par le Shinjuku Triad Society de Miike Takashi, en quoi la construction cinématographique a-t-elle joué sur votre écriture ?

Dans la brièveté des chapitres et l'importance des dialogues. Le récit est très souvent consacré à l'action, peu à l'introspection. Enfin je crois...

Le titre de votre roman est repris de Comte de Lautreamont "Moi comme les chiens, j'éprouve le besoin de l'infini...", simple hommage ou influence littéraire?

Influence, je ne sais pas... Je pense que les auteurs sont toujours influencés parce qu'ils lisent, que ce soit conscient ou pas. Je ne peux pas prétendre être consciemment influencée par un poète dont l'œuvre se déroule dans un monde imaginaire fait de monstres, de mutations, de magie... J'ai écrit un roman « réaliste ».
La filiation à Lautréamont se situerait plutôt dans la description de l'appel au monde qu'est l'adolescence – et de l'acceptation ou du refus de cet appel. Loin de moi l'idée de signifier que je l'ai fait de la même façon que lui...
A mes yeux, la citation « Moi comme les chiens... » résume parfaitement ce qu'éprouve un personne aspirée par une tentation qui la dépasse.


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