Rares sont les écrivains dont l'écriture impose sa logique et son espace au-delà du goût établi - exactement comme l'Espagnol José Ovejero, que les lecteurs découvriront dans Des vies parallèles, le premier de ses romans traduit en français.
Eloigné de son pays de naissance depuis vingt-cinq ans, Ovejero, voyageur infatigable, a fait du monde entier son territoire littéraire. Ceux qui attendent des sujets spécifiquement "espagnols" seront déçus. Des vies parallèles se passe dans un Bruxelles transformé en carrefour d'intérêts économiques et politiques, mais aussi en bouillon de culture où grouillent ambitions, misères et désespoirs. Bureaucrates et immigrés, anciens tortionnaires et justiciers opportunistes, les personnages de ce roman incarnent une diversité de points de vue qu'Ovejero développe avec maestria comme autant de pièces d'un puzzle composant une réalité qui se cache derrière les apparences.
La suite de l'article de José Manuel Fajardo sur le site du Monde.
José Ovejero, Des vies parallèles, Moisson rouge.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire