lundi 28 juillet 2008

Pour vous donner une idée...

C'était l'été et la chaleur écrasante de Madrid, j'ai posté quelques mots sur la liste 813, je pensais secrètement, une fois rentrée à Paris, en écrire un peu plus pour ce blog, et puis... et puis non... Et puis je suis une sale flemmarde, et puis voici ce que j'ai écrit à propos de cette somptueuse Semana Negra 2008.

Disons simplement que l'espace était un peu plus "réduit" (avec des guillemets quand même) que les autres années et que le site était désormais la plage — joie, bonheur et sable dans les chaussures mais hélas aussi plaintes des riverains. Il faut dire, pour ceux qui ne connaissent pas, que la Semana Negra est un festival, je pense, unique en son genre, qui réunit en parfaite harmonie (et dans la folie la plus totale) littérature et fiesta, lectures de poésie et fête foraine, polar et guacamole, Jim Sallis et Jorge Semprun. On peut faire un tour de grande roue (non merci sans façon) puis causer avec Paco Taibo et assister à la lecture de poésie susmentionnée qui est toujours pleine à craquer. Je me suis abstenue cette année, non que je n'aime pas la poésie mais il y avait soirée discutaille à la terrasse de l'hôtel Don Manuel, où l'on pouvait croiser Sallis et son éternelle bière, et Taibo et son Pepsi — Pepsi est le principal sponsor de la Semana Negra et coédite un superbe ouvrage offert tous les ans au public, du moins aux gens assez téméraires pour se lancer dans une mêlée d'enfer afin de récupérer ledit bouquin. BREF. Bref cette année je repars avec une vingtaine de livres et le double de contacts partout dans le monde (bon plan pour les vacances), et puis surtout une grande nouvelle pour Moisson Rouge que je peux d'ores et déjà vous annoncer: nous créons une collection "Semana Negra" qui, dans l'esprit du festival, publiera des romans noirs parfaitement hétérodoxes, adoubés par Paco taibo, parrain de la collection. Autant dire que je jubile. Nul bémol, donc, sinon qu'il va me falloir un peu de temps pour m'en remettre, à tous égard, les rencards pro ayant lieu là-bas non pas dans de très sérieux stands l'après-midi genre foire de Francfort ou Salon du livre mais plutôt autour de trois heures du matin, toujours à la terrasse du Don Manuel.

Paco Ignacio Taibo II ouvre le festival...

James Sallis, futur auteur Moiss... (nan, j'déconne)

Sang futur...

Phoebe Glockner, auteur de comics, et Marc Fernandez, journaliste et auteur Moisson rouge, sous une table de l'hôtel Don Manuel, "pour mieux voir", prétendent-ils, l'écran de l'ordinateur de Phoebe.

Votre éditorialiste préférée avec un auteur qui souhaite rester anonyme...

Marc Fernandez travaille dur avec son ami David Lerma (journaliste)

Une terrasse classique du Don Manuel (on aperçoit au centre Jorge Semprun) à quoi? Trois heures du matin?

Un peu plus sur le festival bientôt car sachez que l'effet Semana Negra est lent à se dissiper. Pour notre plus grand bonheur.

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