... en cliquant sur l'image on comprend pourquoi ça jubile au 26 rue de Charonne...(en cliquant là aussi)
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Dans toutes les bonnes librairies depuis vendredi, ce recueil de nouvelles inédites jazz et blues concocté par Jean-Paul Gratias, avec une superbe affiche et une bande-son d'exception.
... et l'on peut écouter Carlos Salem himself, voix éraillée et débit torrentiel, s'entretenir avec Martine Laval, sur le site du Cercle polar.
L'entretien avec Danielle Schramm, traductrice d'Aller simple, de Carlos Salem, est en ligne sur le site d'Ondes noires (Agora FM), l'émission de La Noir'Rôde.Alors qu'il s'ennuie ferme dans la vie - boulot grise mine, épouse revêche, vacances calibrées au Maroc -, Octavio voit son destin basculer. Sa femme meurt, comme par enchantement, et le voici enfin libre. Octavio prend la fuite, rattrapé par deux losers excentriques, un hippie sans âge chanteur de tango, réplique de Carlos Gardel, dont le but est d'assassiner le mécréant Julio Igliésas, et un fourbe, escroc au grand coeur, genre vendeur de glaces dans le désert. Le trio improbable est prêt pour une équipée hilarante, ponctuée de rebondissements saugrenus et de dialogues à la Monty Python. Puisque la vie est sans retour, se dit un Octavio ressuscité d'entre les minables, autant prendre un aller simple et aller de l'avant, s'inventer une destinée, même brindezingue, et faire du plaisir un maître mot : « On ne peut pas vivre en accusant les autres de son malheur, parce qu'être malheureux c'est aussi un choix, mais un choix de merde. » Aller simple, roman de la dérision, devient mode d'emploi de l'irrévérence !
Traduit de l'espagnol par Danielle Schramm, éd. Alvik, coll. Moisson rouge, 268 p., 16 EUR.

On peut retrouver aujourd'hui, parmi les nouveautés de la semaine du site Rayon polar, la chronique impitoyable de cruauté de Claude Le Nocher à propos d'Aller simple.