jeudi 30 avril 2009
Carlos Salem en hausse...
(en cliquant là aussi)
lundi 27 avril 2009
Jazz Me Blues
Le cercle polar
Ondes noires
Le podcast est ici.
mercredi 22 avril 2009
Toujours plus impitoyable...
« C'est une histoire de dingues et personne n'y croira, mais c'est génial ! » s'écrie l'un des personnages de cet Aller simple, roman... plutôt dingue et donc assez génial de Carlos Salem. On connaît le polar déjanté, ceux de l'Américain Iain Levinson, de l'Italienne Grazia Verasani ou du Français Jean-Bernard Pouy. On découvre aujourd'hui la loufoquerie pure, grâce à cet auteur argentin basé en Espagne, et pour la première fois traduit en français.
Alors qu'il s'ennuie ferme dans la vie - boulot grise mine, épouse revêche, vacances calibrées au Maroc -, Octavio voit son destin basculer. Sa femme meurt, comme par enchantement, et le voici enfin libre. Octavio prend la fuite, rattrapé par deux losers excentriques, un hippie sans âge chanteur de tango, réplique de Carlos Gardel, dont le but est d'assassiner le mécréant Julio Igliésas, et un fourbe, escroc au grand coeur, genre vendeur de glaces dans le désert. Le trio improbable est prêt pour une équipée hilarante, ponctuée de rebondissements saugrenus et de dialogues à la Monty Python. Puisque la vie est sans retour, se dit un Octavio ressuscité d'entre les minables, autant prendre un aller simple et aller de l'avant, s'inventer une destinée, même brindezingue, et faire du plaisir un maître mot : « On ne peut pas vivre en accusant les autres de son malheur, parce qu'être malheureux c'est aussi un choix, mais un choix de merde. » Aller simple, roman de la dérision, devient mode d'emploi de l'irrévérence !
Traduit de l'espagnol par Danielle Schramm, éd. Alvik, coll. Moisson rouge, 268 p., 16 EUR.
Telerama n° 3093 - 25 avril 2009
mardi 21 avril 2009
Impitoyable... (3)
Noir comme polar
"On ne peut que louer les éditions Moisson Rouge pour avoir fait traduire si rapidement ce lauréat de la Semana Negra 2008. Les aventures d’Octavio et de ses compagnons sont particulièrement jubilatoires, mêlant l’humour le plus déjanté et graveleux à la poésie (le tournage de film dans le désert ou la découverte du lauréat du prix Nobel de littérature assiégé par ses fans dans un village paumé) et portées par un rythme trépidant. Il est toutefois vivement déconseillé de lire ce livre dans le train quand vos voisins veulent dormir."
813
dimanche 19 avril 2009
Impitoyable... (2)
Encore deux critiques impitoyables d'Aller simple, le premier roman de Carlos Salem.
Extraits :
"Les personnages sont extraordinaires, d'une humanité profonde, on les aime à la première ligne. L'humour, bien entendu, est toujours présent, mais c'est l'amour de l'auteur pour ses personnages, sa tendresse pour ces ratés magnifiques qui fait tout passer. Et le lecteur passe sans cesse de la tristesse au sourire, des larmes au rire, sans transition, souvent dans la même scène.
Si l’auteur était brésilien on parlerait de saudade, comme il est argentin, les références évidentes sont bien entendu le tango, Borges et Osvaldo Soriano (remercié au début du roman). Et le plus beau est que ce superbe premier roman est digne de tous ces parrainages écrasants."
Jean-Marc Laherrère
"Aventure débridée, recherche de la destinée, quête initiatique, le roman de Carlos Salem c’est tout cela et encore plus. Le tout traité avec une dose constante d’humour et une ironie sous-jacente qui font passer les avatars picaresques d’Octavio et de ses compagnons en force, dans un récit au débit contrôlé de main de maître par l’auteur.
Symbolique et réaliste, philosophe et voyou, profondément sérieux et débridé, tel est le monde où nous entraîne cette quête de la vérité qui est une ode à la découverte de soi.
Au passage, Salem s’offre en plus le luxe d’une réflexion sur l’immortalité, la vraie, celle des dieux, et sa relation à la passagère célébrité, avec comme travaux pratiques un écrivain nobélisable qui n’a pas écrit une seule ligne, un chanteur mythique qui a survécu à son succès et devient immortel…pour toujours.
C’est dans cet univers en folie qu’Octavio retrouvera ses aspirations à une carrière de pianiste, reprendra son destin en main et progressera sur le chemin qui devrait le mener à la récompense. Malgé lui et dans un déluge de dangers… Un parcours jonché de cadavres, d’argent mal acquis et de combines foireuses.
Pour la force de l’écriture, pour l’humour picaresque et pour la défense du tango, ce blues du peuple argentin : recommandé.
Aller simple a été distingué par la Semana Negra de Gijón parmi les « premiers polars », et c’est amplement mérité."
Polar noir
mardi 14 avril 2009
Jazz Me Blues (1)
Est arrivé ce matin, juste à temps pour alimenter la collection de cartons qui encombre nos jolis locaux, Jazz Me Blues, formidable recueil de nouvelles inédites proposé par Jean-Paul Gratias, avec, à l'affiche, Charles Beaumont, Michel Boujut, Bob Garcia, Davis Grubb, John Harvey, Jake Lamar, Bill Moody, James Sallis, Nathan Singer, Marc Villard et Laurent de Wilde.
On en reparle très bientôt.
jeudi 9 avril 2009
On déménage
La nouvelle adresse :
Passage Lhomme, 26 rue de Charonne
75011 Paris
mercredi 8 avril 2009
Impitoyable...
mercredi 1 avril 2009
Nouvelles fraîches
Vous serez informé sur le blog, le site, Facebook et par pigeon voyageur des horaires de ses interventions et signatures, et des événements que nous organiserons à l'occasion de sa venue.