On peut retrouver aujourd'hui, parmi les nouveautés de la semaine du site Rayon polar, la chronique impitoyable de cruauté de Claude Le Nocher à propos d'Aller simple.
mercredi 8 avril 2009
Impitoyable...
On peut retrouver aujourd'hui, parmi les nouveautés de la semaine du site Rayon polar, la chronique impitoyable de cruauté de Claude Le Nocher à propos d'Aller simple.
mercredi 1 avril 2009
Nouvelles fraîches
Vous serez informé sur le blog, le site, Facebook et par pigeon voyageur des horaires de ses interventions et signatures, et des événements que nous organiserons à l'occasion de sa venue.
lundi 30 mars 2009
Un dahu, un pirate et des ogres
À 10 ans j’ai commencé à lire sans m’arrêter. À 15 ans, j’ai commencé à suivre les femmes sans m’arrêter. À 29 ans je me suis mis à écrire, sans arrêt (sauf pour continuer à poursuivre les femmes) jusqu’à écrire 9 romans dont 3 ont été publiés. En décembre, j’ai commencé le dixième à moins que je rencontre une femme…
Un livre : Je ne vous dis pas adieu de Osvaldo Soriano.
Un film : Le Faucon maltais.
Un auteur : Raymond Chandler.
Signalons aussi l'existence du blog de Carlos Salem, El huevo izquierdo del talento, c'est-à-dire La couille gauche du talent. Ça valait le coup de le mentionner, donc.
mercredi 25 mars 2009
... parce qu'il fait du bien...
Extrait:
Si vous voulez mon avis, Octavio n’est pas un sale type. Juste un paumé, un tantinet lâche, qui prend conscience des choses, de lui, du monde, de la vie, et qui change de braquet.« Un petit garçon marchait sur le bord de mer. Je le devinai à son dos courbé qu’il était triste. Il regardait par-dessus son épaule, observant les traces de ses pas, et chaque fois qu’une vague les effaçait, il s’efforçait pour retenir ses larmes. Il arriva jusqu’à moi et s’assit dans le sable.
– Tu es triste, lui dis-je bêtement.
– Oui.
– Moi aussi j’ai longtemps été triste. Ça ne m’a servi à rien. Longtemps après, j’ai découvert que tous les chemins qu’on prend sont sans retour…
– Jusqu’où ? demanda-t-il en caressant Jorge Luis qui ronronnait.
– C’est ce qui compte le moins, répondis-je. L’important, c’est d’aller, de faire, de rire, de pleurer, de vivre. Ce sont des verbes, de l’action. Si tu te trompes, tant pis. Mais si tu ne décides pas par toi-même, la chance, bonne ou mauvaise, te sera toujours étrangère. Tu comprends. On ne peut pas vivre en accusant toujours les autres de son malheur, parce qu’être malheureux c’est aussi un choix, mais un choix de merde.
– Et qu’est-ce que je fais de mes peurs ? demanda-t-il.
– Tu les avales, tu les digères, et un beau jour tu apprendras à chier dessus.
– Et quand est-ce que vous avez appris tout ça ?
– Il y a quelques jours. Mais je pense, qu’au fond, je m’en suis toujours douté.
L’enfant caressa le chat, se releva et me regarda avec rancœur :
– Et pendant toutes ces années, tu m’as laissé souffrir comme un imbécile ? Tu es un sale type Octavio!»
La suite ici, par Martine Laval.
vendredi 20 mars 2009
À quai(s)
L'équipe de Moisson rouge accompagnera Carlos Salem au festival Quais du polar, à Lyon (27-29 mars 2009).Notre pirate hispano-argentin participera à la table ronde "S'en fout la mort, polar et humour noir", le samedi 28 à 11 heures, salle Tony Garnier, puis dédicacera Aller simple sur le stand de l'excellente librairie Le Bonheur des ogres.
mercredi 11 mars 2009
mardi 10 mars 2009
Moisson au Salon : stand E38
Le samedi 14 mars, au Salon du livre de Paris, les éditions Moisson rouge vous proposent de rencontrer, dans une ambiance à la fois détendue et sophistiquée :- à 15 heures, Serguei Dounovetz, spécialiste du sexe des anges, et KriSs ViLà, auteur punk
- à 17 heures, Marc Fernandez et Jean-Christophe Rampal, narco-auteurs maison
(et leurs éditeurs)
Un verre de château cubi sera offert dès jeudi soir aux heureux privilégiés qui bénéficient d'une entrée pour l'inauguration du dit Salon...
lundi 9 mars 2009
Réservez votre Aller simple (26 mars 2009)
Une musique mélo, fade et fausse, s’égrenait mollement, une voix rachitique chantait El día que me quieras comme s’il s’était agi d’une chanson insignifiante sans nom et sans histoire. J’enlevai le casque et Charly me demanda :— Vous comprenez maintenant pourquoi je dois le tuer ? Vous me comprenez, Octavio ?
Je hochai la tête. Je ne comprenais toujours pas ce qui le poussait, le soupçon d’une possible folie traversa à cloche-pied la cour de mon esprit avant que je ne l’en chasse.
Mais au fond, j’étais d’accord avec lui.
Moi aussi, j’avais envie d’assassiner Julio Iglesias.
Lorsque sa tyrannique épouse succombe brusquement dans un hôtel marocain, Octavio éprouve un mélange de panique et de soulagement. C’est le moment que choisit Soldati, chanteur de tango amateur, vendeur de glaces dans le désert et escroc à ses heures, pour débouler dans sa vie. Et la petite existence morne du timide Octavio devient une épopée délirante où l’on rencontrera des truands boliviens, des hippies échoués loin de Katmandou, un prix Nobel de littérature qui n’a jamais écrit une ligne, un chat acariâtre, une équipe de cinéma perdue dans le désert, des footballeurs en état de grâce, un nuage agaçant et… Carlos Gardel.

Né à Buenos Aires en 1959, Carlos Salem, journaliste et écrivain, réside depuis 1988 à Madrid où il écrit entre deux soirées poésie dans son bar, le Bukowski. Aller simple a reçu le prix Memorial Silverio Cañada du meilleur premier roman noir en langue espagnole à la Semana Negra 2008.
Découvrez Carlos Gardel!
jeudi 12 février 2009
Le Scarface rasta est de sortie

« Pénétrer dans cette pièce, c’était comme voyager à rebours dans le temps. Retourner à la misère sordide des logements pouilleux où les Rastas faisaient tourner un shilom comme une offrande sous les étoiles, emplissant leurs cerveaux d’assez de drogue pour embarquer vers une nuit de violence, voler, violer, assassiner. Jerome m’avait entraîné vers une mort assurée, j’étais aux mains des hommes les plus recherchés de Jamaïque. Les dreadlocks jaillissaient de leurs têtes comme des branches d’arbres, et des cordes de poils pendaient à leurs mentons. Ils ressemblaient à des lions au repos sous un bosquet. Ils avaient réussi à échapper aux gibets de Spanish Town, et à la mort violente qu’ils avaient l’habitude d’infliger aux innocents. »
Rasta Gang, Phillip Baker, traduit de l'anglais par Thierry Marignac, 19 euros.
Sortie le 12 février.
mercredi 11 février 2009
So Narco
Ce mois-ci dans le magazine So Foot, une interview de nos narco-auteurs, Marc Fernandez et Jean-Christophe Rampal, à propos de leur "polar ligne blanche qui se goûte plutôt bien".On y apprendra aussi pourquoi Sarkozy déteste Domenech, mais c'est une autre histoire...

