dimanche 28 octobre 2007

La belle histoire (2)


Alors donc on a donc vu hier et avant-hier comment Moisson rouge dégotait ses auteurs, avec des méthodes moyen réglo mais efficaces (gin tonic, minijupe et champagne Drappier zéro dosage). Parlons maintenant des traducteurs, éléments, on s'en doute, essentiels, du dispositif Moisson rouge. Un exemple: Marianne Millon, traductrice du livre de José Ovejero, Des vies parallèles, à paraître en janvier 2008.

Il y a quelques mois, sur les conseils de l'auteur, j'appelle Marianne Millon et lui tiens à peu près ce langage (dialogue retranscrit de mémoire):

— Bonjour [etc.], nous aurions un ouvrage à traduire de l'espagnol et l'auteur m'a donné vos coordonnées.
— Très bien, comment s'appelle-t-il?

— José Ovejero et...
— Ovejero?? Incroyable, j'adore ses livres, ça fait des siècles que j'en parle à XX [éditeur], que je cherche à le placer!

— Eh ben voilà, c'est fait, il a un éditeur en France...

Joie de l'éditrice et de la traductrice, conclusion d'un deal, signature d'un contrat, et il y a peu, remise de la traduction (brillante) qui, après préparation (excellente), existe aujourd'hui sous la forme d'épreuves — autant dire de quasi-livre.

Autant dire aussi qu'on est émus, contents, ravis, et fiers de notre premier rejeton, dont la traductrice et l'auteur viendront bientôt parler sur ces pages...

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