ROMAN
De Vladimir Kozlov.
Au cœur d'une cité sordide de la Russie au temps de la perestroïka, des adolescents désœuvrés imposent leur loi: brutale, glaçante. Faut-il y voir, comme son auteur, «la métaphore d'un peuple énigmatique» ?Le choix d'un langage minimal, vernaculaire, au plus proche des enchaînements de baston et de sexe, éclaire ce roman d'une lumière blafarde. Le caractère destructeur de ses protagonistes y est une réalité aussi âpre à appréhender que le bitume sur lequel pousse l'oppression qu'ils ressentent et l'aveuglement qui les mène à des actes irrévocables.
Moisson rouge, 271p., 18€. Traduit du russe par Thierry Marignac.
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