Cathy Fourez, Marc Fernandez et Jérôme Leroy
Dès le lendemain, à la terrasse du Don Manuel, centre alcoolo-névralgique du festival, elle déjeune avec Fernando Bonassi, auteur brésilien qui l'intéresse direct. Puis, au cours d'une discussion informelle (il faut savoir qu'à la Semana Negra, toutes les discussions sont informelles), José Manuel Fajardo lui parle d'un certain José Ovejero, pas encore traduit en France, ce qui le scandalise. JV est scandalisée aussi, et pas seulement par solidarité. Car elle cherche des auteurs. Ça tombe bien. Elle s'engage à se rendre à la présentation du dernier livre d'Ovejero, dontFajardo lui dit deux mots, mais deux mots convaincants. Il part préparer sa conférence. Dix minutes plus tard, un grand type mince vient la voir et se présente comme auteur. Bien, parlez-moi de votre livre, lui dit-elle, avant de passer au tutoiement espagnol (mais en français). On l'aura compris, le grand type mince est José Ovejero. Il sera le premier auteur Moisson rouge, on y reviendra...
Troisième auteur croisé au festival, et celui-là on peut citer son nom parce qu'il figure sur notre site web: Bernardo Fernandez, alias Bef, prix de la Semana Negra pour son premier polar, Tiempo de Alacranes (Une saison de scorpions). Un garçon doux comme un agneau et une dégaine de chef de gang. Oh yeah!
Bon, de retour à Paris, JV s'aperçoit bien vite que les projets en question ne sont pas vraiment pour Hachette Littératures, au temps pour elle. Et là, divine surprise, voici que survient la possibilité d'un mécénat, un vrai, un à l'ancienne, pour l'amour de la littérature. Note d'intention, branle-bas de combat, business plan, attente : ça finit par payer.
Les premiers acolytes seront Hector Paoli et Hervé Delouche, la maison s'appellera Moisson rouge.
4 commentaires:
Longue vie à ce blog !
Il faut juste s'adapter au ton monotone et bien penser que JV = JSA mais je l'aime déjà ce blog !
Mais non le ton n'est pas monotone, on raconte, c'est tout. Promis, il restera des princesses névrosées, des Chavez et des famapouales où vous savez...
Je reviendrai... Promis !
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