Son nouveau livre propose onze nouvelles policières. Elles se présentent comme un « laboratoire de styles », un éventail des archétypes du genre. Il ne semble pas qu’il y en ait une telle quantité, du reste. « poursuites », « Règlements de compte », « Kamikazes ». Le lieu du crime c‘est la rue, les arrières-cours et le recoins sombres du Canada à Belgrade, de Paris à New York jusqu’aux bas-fonds russes , que Marignac n’a pas appris dans les manuels. Parlant couramment le russe, cet auteur a plongé dans les profondeurs en Russie et en Ukraine, « sans cosmétiques et sans camouflage ».
Question : Thierry est-il exact que vous balancez aux lecteurs un hameçon sous forme de « genre digeste », pour les forcer à lire vos livres ?
TM : C’était certainement l’idée de départ, quoique mon succès en la matière soit resté très modeste. Mais vous avez deviné. Le polar n’est une lecture facile qu’à première vue. Ces livres parlent d’aujourd‘hui. Ils reflètent notre temps comme un miroir — où valsent les idées, les valeurs morales, les rapports avec l’activité. Je suis persuadé qu’un bon polar en dit plus sur l’état psychique de la société que dix traités de sociologie. Parce que le crime lui-même est un reflet de la situation générale.
Question : Quel est le secret du succès de la SF et du polar ?
TM : Ce sont des contes de fées pour adultes.
Question : Que pensez-vous du calendrier Maya qui prévoit la fin du monde ?
TM : Je ne connais pas de Maya. Je n’ai jamais dormi chez elle, et n’ai donc pu voir son calendrier (Kira, tu es insortable !…).
La fin du monde a commencé en 1939 et s’accélère avec constance depuis lors.
©Kira Sapguir, 2009
lundi 30 novembre 2009
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